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PRATIQUE HOMÉOPATHIQUE
 EN PSYCHOPATHOLOGIE
Tome 1

Author : Jacqueline BARBANCEY

Description : Cet ouvrage fait la part belle à la "petite psychiatrie", dévoratrice d'heures d'écoute, de dialogue et de psychothérapie, celle qui peuple les consultations des spécialistes de la choses psychique, mais aussi des généralistes.
L'auteur fait partager son expérience avec le souci constant de rester près de la réalité clinique en proposant un outil de travail utile et attrayant cherchant à donner les moyens de comprendre les malades, pour mieux les soulager, voire les guérir.

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Price : 50,17 €
 
 

French Digital Book
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FRENCH DESCRIPTION

Table Des Matières

Première partie : généralités

  • Du rôle de l'homéopathie en psychiatrie
  • La relation médecin-malade dans la perspective homéopathique
  • Quelques pièges de la sémiologie en homéopathie

Deuxième partie: matière médicale

  • Baryta carbonica
  • Calcarea carbonica
  • La personnalité de silicea
  • Pulsatilla
  • Psychisme de calcarea fluorica
  • Psychisme de fluoric acid
  • Platina
  • Aurum metallicum
  • À propos de sulfur et des sulfuriques
  • Ignatia
  • Radioscopie de lachesis
  • La sexualité de natrum muriaticum
  • Psycho-pathologie de sepia
  • L'angoisse de kali bromatum
  • Phosphorus
  • Le psychisme de tuberculinum et sa pathologie
  • Psychisme d'arsenicum album

Troisième partie : psycho-pathologie et homéopathie

  • Homéopathie et psychoses de l'enfant
  • Séquelles d'affections neurologiques de l'enfance
  • Enfants timides et taciturnes : étude caractérologique
  • Problèmes psychologiques de la croissance
  • Adolescence et psycho-pathologie
  • Formes dépressives de quelques personnalités homéopathiques
  • Psychologie de la femme ménopausée
  • Phobies et obsessions

Quatrième partie : psycho-somatique et homéopathie

  • Illustrations homéopathiques de la « genèse psychosomatique »
  • Réflexions au sujet de l'asthme
  • Le psychisme des colitiques
  • Céphalées psychogènes et céphalées post-commotionnelles
  • Psychisme de l'hypertendu et hypertension psychogène
  • Prurit vulvaire
  • De l'alcoolisme
  • La fatigue vue par le psychiatre homéopathe
  • En matière de conclusion - 200 ans d'homéopathie : d'Hahnemann à nos jours

Introduction

Voici votre ouvrage; vous l'avez longuement conçu et soigneusement réalisé; et si vous doutiez aujourd'hui d'avoir atteint le but que vous poursuiviez, non seulement d'intéresser vos lecteurs mais encore leur ouvrir un chemin vers une meilleure compréhension de leurs malades, je crois pouvoir affirmer que vous avez pleinement réussi.

Vous m'avez dit que mes travaux vous avaient servi au début de vos approches de la médecine homéopathique. C'est que, comme moi, vous ne sauriez vous satisfaire des affirmations ou des slogans complaisamment répétés. Chaque malade est un problème qu'il faut résoudre et pour cela il est nécessaire d'être attentif aux symptômes présentés, comprendre ces symptômes, les expliquer ou du moins en dégager leur signification, tout en se gardant de prendre des résultats pour des causes. Dans ce domaine plus qu'en tout autre, la réflexion, l'intuition et la curiosité, assortis de l'expérience, deviennent des règles de conduite.

Quand je me suis mis à l'étude de la Matière Médicale, j'ai tout de suite cherché quel était le chemin qui pourrait me conduire logiquement au travers du dédale des pathogénésies. Bien sûr, je n'ai rien inventé, mais j'ai pu, progressivement me rendre compte que les remèdes se groupent par familles et que ces familles répondent à des types constitutionnels. Certains travaux d'A. Nebel furent pour moi révélateurs; puis ceux de N. Martiny ont fini d'éclairer ma lanterne.

Vous avez, à votre tour, bien compris l'importance d'une telle approche. Certes, il faut reconnaître les difficultés d'application qui sont réelles; elles ne sont pas insurmontables pour peu qu'on ait l'esprit d'observation et une bonne connaissance de la question. Certains de nos confrères négligent (ou s'efforcent de négliger) l'intérêt de la morphologie, considérant cela comme des jeux de l'esprit qui n'apportent rien à notre doctrine. Or, les pathogénésies, réunions de symptômes pathologiques, sont des portraits de malades; tandis que l'homme sain est décrit par sa physiologie propre. Les deux méthodes d'approche sont donc complémentaires.

S'il fallait trouver une autre justification de la morphologie, les travaux de L. Kervran sont venus à point pour cela. Nos études, nos réflexions, nos recherches sur l'homme se situent dans un domaine qui nous est, au fond, inconnu. C'est le domaine de la Vie. Que savons-nous de ce mystère ? Quel est ce quelque chose qui disparaît parfois brusquement (par un traumatisme ou même par un simple choc réflexe) ? Et comment prétendre faire de la Médecine une Science alors que les recherches modernes confirment que les lois physiques et chimiques classiques ne s'appliquent qu'imparfaitement à la matière vivante. Kervran a démontré que cette vie est capable d'effectuer des mutations nucléaires, dans certaines conditions à la température ordinaire et avec la mise en jeu d'énergie infinitésimale. Aussi surprenant que cela soit, les observations multiples et les expériences ne laissent subsister aucun doute. Et c'est même pour nous, homéopathes, la confirmation de nos conceptions, concernant la morphologie notamment.
Ce carbone, chef de file de toute la chimie organique, centre attractif qui préside et conditionne la formation des grosses molécules, est bien par son potentiel constructif l'élément de base des sujets qui construisent, qui accumulent de la matière, des biotypes ronds, ceux que justement nous appelons « carbonique ». C'est pourquoi chez le foetus ou le tout jeune enfant, le type rond, carbonique, est de règle.

Mais si le carbone est passif par lui-même, son « génie » se trouve doublé par la coaptation de deux de ses atomes dans un même noyau, et nous avons alors ce métal extraordinaire qui confère à la chlorophylle son pouvoir de synthèse de la matière organique sous l'influence du rayonnement ultraviolet; j'ai nommé le Magnésium.

...

Ces caractères morphophysiologiques se retrouvent dans le psychisme de ces types constitutionnels; c'est ce que vous avez mis en lumière dans votre ouvrage : le psychisme fondamental du carbonique diffère de celui des sulfuriques ou des phosphoriques et les perturbations pathologiques n'ont pas la même allure d'un type à l'autre. C'est pourquoi j'estime que la connaissance de la Morphologie homéopathique apporte à notre doctrine un surcroît d'intérêt; On objectera que les descriptions des sujets chefs de file sont plus théoriques que pratiques. Il est vrai que ces sujets sont rares. Les types de transition sont très nombreux, au point qu'il est parfois difficile de classer tel individu dans un type plutôt que dans un autre. Il faut alors savoir discerner les tendances et c'est justement le psychisme qui sera la meilleure pierre de touche. Cela donne à votre livre un intérêt supplémentaire. Et puis, il y a quand même des petits signes, au niveau des mains surtout, qui peuvent guider le choix. C'est une question de pratique qu'un observateur attentif acquiert assez rapidement.

Je peux donc, en toute sincérité, vous féliciter de votre ouvrage qui sera reçu, j'en suis certain, avec faveur. On a beaucoup écrit sur l'homéopathie depuis quelques années, mais votre livre se situera en tête des ouvrages qu'il est utile de posséder. Je sais quel travail il vous a donné; vous en recevrez votre juste récompense ! Et c'est ainsi que je vous dis « Bonne chance ! »

Dr Henri BERNARD.

Exemple

BARYTA CARBONICA

BARYTA CARBONICA évoque pour nous un état de dégradation, le stade séquellaire d'une atteinte somatique à implications psycho-pathologiques.

L'apparence est celle de la débilité mentale de l'inadaptation socio-professionnelle ou de l'adaptation à petit niveau et de la régression affective.

La symptomatologie du remède peut se rencontrer à tout âge et procéder d'étiologies diverses :

  • il peut s'agir d'un enfant victime d'une aberration génétique, d'une virose pré-natale, d'une anoxie cérébrale au cours de l'accouchement, porteur d'une anomalie métabolique ou d'une cardiopathie importante à retentissement cérébral victime d'une encéphalopathie néo-natale ou précoce (évidente ou occulte), ou bien d'une toxicose grave, ou encore d'une hérédité marquée par la syphilis, l'alcoolisme ou toute autre intoxication.
     
  • il peut s'agir d'un adulte dépourvu ou faiblement pourvu d'autonomie et de maturité, pouvant parfois compenser ou paraître compenser son déficit grâce à son environnement tantôt resté semblable à lui-même, au cours des années, depuis l'accident initial, tantôt amené à une symptomatologie de BARYTA CARBONICA plus apparente que profonde par un mécanisme réactionnel, à la fois endogène et exogène, de repli, tantôt développant un processus de sclérose artérielle avec HTA fréquente.
     
  • il peut, enfin, s'agir d'un vieillard chez lequel la sénilité progressive, l'involution psychologique et l'athérosclérose offrent leur étalage de signes dégénératifs, physiques et psychiques.

L'ENFANT :

L'enfant BARYTA CARBONICA présente un retard évolutif et, avant tout, un retard mental.

Quand la symptomatologie est précoce, c'est un nourrisson amorphe, d'appétit médiocre, apprenant difficilement à téter, tout comme vont être difficiles toutes ses acquisitions :

  • lenteur de l'éveil perceptif que caractérisent des réponses insuffisantes en rapidité et en force aux stimuli tactiles, auditifs, lumineux,
     
  • persistance de l'incoordination gestuelle des premières semaines, avec progrès nuls ou très lents,
     
  • distinction très lentement acquise entre le « moi » et le « non-moi » et reconnaissance tardive du visage maternel,
     
  • retard dans les premières ébauches de la relation pré-verbale avec l'entourage. Le sourire témoigne davantage d'une satisfaction cénesthésique globale que d'une communication humaine. Celle-ci ne s'établit que lentement et reste à la merci de blocages en cas de bouleversement dans l'environnement : stabilité du cadre de vie, maintien du rythme habituel, calme des personnes, sont les conditions impératives de la sécurisation de cet enfant et de sa relation au monde,
     
  • retard de la parole : persistance de sons inarticulés, reproductions tardives des premières syllabes et des mots individuellement « adressés », parole explosive, confusion de sons, bafouillage. Les premières phrases peuvent ne se produire que passé 3, 4 ans ou plus,
     
  • retard moteur : pour s'asseoir, se tenir debout, marcher avec appui. La marche indépendante, pendant un temps plus ou moins long, est inharmonieuse, mal coordonnée, accompagnée de syncinésies. La conquête de l'équilibre est toute une affaire; les chutes sont fréquentes, sans réflexe de protection, et le petit BARYTA CARBONICA au faciès lunaire, à la peau épaisse et sèche en garde souvent de disgracieuses cicatrices,
     
  • retard, enfin, dans l'acquisition des contrôles sphinctériens.

Il peut être atteint dans sa croissance, être petit et hypotrophique, mais, en relation avec ses antécédents neurologiques, il montre souvent (et surtout à partir de la puberté) une corpulence massive évocatrice de perturbations hypophysaires.

L'enfant BARYTA CARBONICA est souvent un petit adénoïdien aux amygdales hypertrophiées, aux otites catarrhales fréquentes, dont les conjonctives sont aisément le siège d'une blépharite suintante, frileux, sensible au froid, sujet aux bronchites répétées, mais aussi à des spasmes oesophagiens lors de la déglutition et à de l'inertie sphinctérienne avec gros ventre dur.

Ses parents se sont déjà inquiétés ou ne tardent pas à l'être car la comparaison avec d'autres enfants, en famille ou à l'école maternelle, impose l'évidence du déficit.

Avec son double aspect de lieu privilégié des acquisitions intellectuelles et de lieu privilégié de la socialisation, la scolarité souligne toutes les limitations, réelles ou apparentes, temporaires ou définitives de l'enfant BARYTA CARBONICA.

Sa lenteur perceptive ne lui fait appréhender que péniblement et partiellement les objets et, n'en déchiffrant que des fragments dont il ne perçoit pas les relations, il ne mémorise pas. Il faut donc constamment lui redire ce qu'il oublie aussitôt, car ce n'est ni compris, ni appris, ni classé dans un ensemble cohérent.

Sa maladresse gestuelle parfois augmentée d'une dyslatéralité partielle ou complète, contribue à ses difficultés.

D'autre part, son langage mal articulé (il est même parfois bègue) et mal modulé ainsi que son vocabulaire restreint ne facilitent pas non plus, son intégration.

Cet enfant timide, souvent craintif, se cachant la figure, vite désorienté, fatigable, dépourvu d'initiative dans les jeux dont il comprend difficilement les règles, suit comme il peut ses compagnons, avec, parfois une « involontaire » brutalité, qui le fait repousser, à moins que, spontanément, il ne fraie qu'avec les plus petits et les plus faibles, mais, le plus souvent, il s'isole.

On le voit, alors, animer de façon autiste l'espace clos de sa solitude :
« L'enfant imagine toutes sortes de choses étranges dont il converse et dont il rit » (voir LATHOUD Matière Médicale, t. I). Ou bien il se balance rythmiquement tout comme pour s'endormir il se berce ou fait du « taping » en avant.

Bientôt voué aux redoublements, candidat aux consultations spécialisées, aux classes de perfectionnement, et, dans les cas légers, à la section de « transition », il acquiert, cependant, mais à condition d'user d'une pédagogie très concrète, très pratique, du niveau analytique le plus simple. Les méthodes abstraites, les opérations de généralisation et de synthèse sont, la plupart du temps, hors de sa portée : il est capable d'imiter, très peu d'adapter, presque jamais d'inventer ni d'accéder à la pensée symbolique.

Il faut cependant prendre soigneusement garde de confondre cet état particulier de déficit des fonctions instrumentales avec un autre état qui peut y ressembler mais s'en distingue par l'absence ou la non-évidence de facteurs organiques associés, par des valeurs toutes différentes à l'analyse psychométrique, et par des possibilités tout autres d'éducation, d'insertion socio-professionnelle, et, surtout, d'évolution psycho-affective.

On veut évoquer, ici, la « débilité harmonieuse », la « pseudo-débilité psychogène », l'image de l'enfant psychotique qui peut nous orienter vers la symptomatologie de NATRUM MURIATICUM de GELSEMIUM ou de PHOSPHORUS.
...

 


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