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DOCTRINE
ET TRAITEMENT HOMOEOPATHIQUE DES
MALADIES CHRONIQUES
Author
:
Samuel HAHNEMANN
Description :
Le Traité des maladies chroniques est, de tous les ouvrages de
Hahnemann, celui auquel il attachait le plus d'importance. Il a consacré les
dernières années de sa vie à la composition de ce livre. Dans la seconde édition
de cette oeuvre, présentée en trois tomes, la description de 47 substances
forment le complément pratique et indispensable de l'Organon du même auteur.
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FRENCH DESCRIPTION
Préface
Depuis la dernière fois que j'ai entretenu le public
de notre art, j'ai eu occasion de faire des expériences sur la meilleure
manière d'administrer les doses aux malades, et je vais dire ici ce qui m'a
paru le plus convenable sous ce rapport.
Lorsqu'on met sur la langue un petit globule sec, imprégné d'une des plus
hautes dynamisations d'un médicament, ou qu'on flaire doucement un flacon
contenant un de ces globules, ce qui est la plus faible dose qu'on puisse
employer, et celle dont l'action dure le moins longtemps, quoiqu'il se
rencontre encore des personnes assez impressionnables pour en être vivement
affectées dans les petites maladies aiguës contre lesquelles le remède a été
choisi homœopathiquement, on reconnaît sans peine que l'incroyable diversité
des individus, sous le rapport de l'irritabilité, de l'âge, du
développement, des facultés physiques et morales, du genre de vie, et
surtout de la nature de la maladie, tantôt naturelle, simple et récente,
tantôt naturelle et simple, mais ancienne; ici compliquée par la réunion de
plusieurs miasmes, là altérée par un mauvais traitement médical et
surchargée de symptômes dus aux médicaments, apporte nécessairement de très
grandes différences dans le traitement, et par suite aussi dans le choix des
doses.
Je n'examinerai ici que ce dernier point, les autres devant être abandonnés
à la sagacité du médecin, et ne pouvant être réduits en tableaux pour
l'usage de ceux qui n'ont pas la tête assez forte, ou qui agissent avec
négligence.
L'expérience m'a montré, et certes elle a fait de même pour tous ceux qui
marchent fidèlement sur mes traces, que, dans les maladies d'une certaine
importance, sans excepter même les plus aiguës, et à plus forte raison dans
les maladies chroniques, le mieux est d'employer les globules homœopathiques
sous forme de dissolution, dans sept à vingt cuillerées d'eau, sans nulle
addition, et d'administrer la liqueur par doses fractionnées au malade,
c'est-à-dire d'en faire prendre une cuillerée à bouche toutes les six,
quatre ou deux heures, même toutes les demi-heures si le danger est
pressant, et de réduire cette dose de moitié ou plus chez les sujets débiles
et les enfants.
Dans les maladies chroniques, j'ai trouvé que le mieux était de faire
prendre les doses de cette dissolution (par exemple une cuillerée) à des
intervalles qui ne dépassent point deux jours, et communément de les
administrer tous les jours...
Example
AGARICUS MUSCARIUS
Ce champignon, d'odeur fétide, a
un chapeau écarlate, parsemé de verrues blanchâtres. On en
prend, quand il a été séché avec soin, un grain, ou, s'il
est encore frais, deux grains, qu'on triture pendant trois
heures, à la manière ordinaire, avec du sucre de lait, après
quoi on dissout la poudre, et l'on dynamise la liqueur
jusqu'à X (= 30e), en lui imprimant chaque fois deux
secousses.
Apelt l'a trouvé utile contre les douleurs ostéocopes de la
mâchoire supérieure et des dents, les douleurs profondes des
os des membres inférieurs, les éruptions pruriteuses,
miliaires et serrées, et l'abattement à la suite du coït.
Whistling a guéri, avec son secours, des convulsions et des
tremblements, et J. C. Bernhardt quelques espèces
d'épilepsies.
Woost a vu les effets de fortes doses durer jusqu'à sept ou
huit semaines.
Le camphre est le principal antidote, même quand la maladie
produite par l'Agaricus muscarius a pris le caractère
chronique.
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Abattement. |
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Découragement. |
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Inquiétude, comme si l'on s'attendait à quelque
chose de désagréable. |
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Agitation physique et morale (au bout d'une
demi-heure). |
5. |
Esprit agité et inquiet : le sujet n'est occupé
que de lui-même, de son présent et de son
avenir. |
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Il
n'est pas disposé à parler, quoique n'étant pas
de mauvaise humeur. |
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Il
se contraint pour parler, mais ne répond qu'en
peu de mots, quoique d'ailleurs de bonne humeur. |
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Il
lui semble ne pas pouvoir trouver les mots pour
parler. |
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Point de désir de parler, avec mauvaise
humeur, et point de goût pour le travail. |
10. |
Disposition à la mauvaise humeur. |
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Promptitude à se fâcher; grande irritabilité. |
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Mauvaise humeur et indifférence. |
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La
personne qui, auparavant, faisait grande
attention à tout, est maintenant tout à fait
indifférente. |
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Indifférence, concentration en soi-même,
répugnance pour toute espèce d'occupation. |
15. |
Nul goût pour le travail. |
...
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