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CAUSERIES CLINIQUES HOMOEOPATHIQUES

Auteur : Jean-Pierre GALLAVARDIN

Description : Pendant les années 1865, 1866 et 1867, J.-P. Gallavardin a publié ces Causeries cliniques dans le journal l'Art médical. Elles sont ici réunies en un petit volume qui permettra de les consulter plus commodément. Relatant des guérisons souvent remarquables et enseignant le moyen de les multiplier, le vœu du Docteur Gallavardin était de les voir ainsi contribuer au développement et à la propagation de l'homœopathie, et donc à la guérison des malades.

Système : Ouvrage numérique, disponible uniquement dans le cadre de l'utilisation de PCKent 2, sous Windows XP et suivants,
ou émulateur Windows sur Mac.

 

Tarif : Gratuit (Intégré à PCKent 2)  
 
 



DESCRIPTION COMPLÈTE

Préface

...

Travaillez, prenez de la peine :
C'est le fonds qui manque le moins.

La plupart des médecins homœopathes, avec qui j'ai eu l'occasion de converser, m'ont cité des faits instructifs empruntés à leur pratique. Pourquoi ne publieraient-ils pas ces faits pour l'enseignement de tous. Généralement, ils en ont le temps, je l'ai démontré. Quant au travail de rédaction, on s'y fait assez promptement, c'est une question d'habitude. D'ailleurs on ne réclame ici que le style familier de causeries, lequel vous autorise à relater, sans prétention et même sans érudition, des observations intéressantes, des indications nouvelles des médicaments.
Les médecins qui ont du goût ou de l'aptitude pour ce genre de publication pourront à l'occasion en puiser les matériaux dans la pratique de leurs confrères, afin de compléter leur enseignement sur le traitement de telle ou telle maladie : ce que j'ai quelquefois essayé de faire dans le cours de ces causeries. Si dix à douze homœopathes seulement s'occupaient sérieusement de pareils travaux, nous aurions tous les ans, dans chaque pays et dans chaque langue, deux ou trois volumes de thérapeutique appliquée, qui contribueraient beaucoup au développement et à la vulgarisation de l'homœopathie.
La plupart des articles contenus dans ces causeries ont été traduits soit en espagnol, soit en allemand. Je remercie nos confrères de l'étranger d'avoir bien voulu vulgariser ainsi les enseignements empruntés à la pratique de quelques homœopathes français. J'en remercie particulièrement :
M. le Dr Nuñez, rédacteur du journal El Criterio Medico, à Madrid;
M. le Dr Veit Meyer, rédacteur de l'Allgemeine homœopatische Zeitung, à Leipzig;
M. le Dr Bernhard Hirschel, rédacteur de Neue zeitschrift für homœopatische Klinik, à Dresde...

Exemple

EMPLOI DU LYCOPODE CONTRE LES TICS DE LA FACE, LES CONVULSIONS DU STERNO-MASTOÏDIEN ET AUTRES MUSCLES CERVICAUX, ET CONTRE LE TORTICOLIS.

M. le Dr Émery a guéri cinq ou six personnes affectées de ce tic qui fait invinciblement porter la tête d'un côté.
À titre d'exemple, je citerai l'observation d'un jeune prêtre de 30 ans. Sa tête se tournait de côté malgré lui. Aussi, quand il disait la messe, il était obligé de pousser avec la main sa tête pour la ramener vers la ligne médiane dans sa position normale. Cette infirmité l'avait obligé à donner sa démission de vicaire. Il fut guéri presque immédiatement après avoir pris lycopodium 30 pendant huit à dix jours; aussi parut-il stupéfait de sa guérison rapide, que n'avaient pu effectuer bien d'autres remèdes administrés antérieurement.

Le Dr Schelling (voyez Hygea, t. IV, p. 35) a guéri, avec lycopodium 23, une contraction des muscles grands droits postérieurs de la tête (axoïdaux-occipitaux) chez une femme maladive de 40 ans. La contraction se manifestait d'abord par accès quotidiens tous les soirs; plus tard, les accès revenaient le matin, enfin la contraction devint permanente. C'est alors que la malade fut traitée et guérie.

Ces cinq ou six cas de guérison démontrent, ab usu in morbis, l'action élective de lycopode sur les muscles sterno-mastoïdiens et sur les grands droits postérieurs de la tête. Mais ce médicament exerce une action élective, non seulement sur ces muscles, mais encore sur les muscles antérieurs et postérieurs du cou chez l'homme sain : c'est ce que démontrent les symptômes pathogénétiques suivants empruntés à la Matière médicale pure du Dr Roth, t. III, p. 428-430 :

1348. Raideur d'un côté de la région cervicale.
1349. Sa tête se tourne involontairement à gauche (contraction musculaire).
1350. Pincement et tiraillement spasmodique des deux côtés du cou.
1352. Douleur tressaillante dans les muscles du côté droit du cou.
1354. Raideur douloureuse du côté gauche du cou.
1355. Douleur tiraillante dans les muscles du côté gauche du cou.
1364. Faiblesse paralytique des muscles du cou; la tête tombe toujours en avant, avec vertige, pendant six heures, mais sans envie de se coucher.
1365. Hochement involontaire de la tête, d'abord lent, puis de plus en plus rapide.
1366. Hochement involontaire de la tête, tantôt à droite, tantôt à gauche.
1367. Secouement involontaire de la tête, qui lui donne des vertiges.
1368. Il renverse sa tête involontairement, tantôt en avant, tantôt en arrière.
1369. Les muscles du cou s'étendent et se relâchent involontairement.
1370. Douleur dans la nuque en renversant la tête en arrière.
1371. La nuque semble trop courte en se baissant.
1377. Raideur de la nuque.
1379. Facilité à contracter des efforts, qui amènent une raideur douloureuse de la nuque.
1380. Tension des muscles de la nuque.
1381. Tiraillement et contraction dans la nuque, qui remontent jusque dans l'occiput, jour et nuit.

Ces symptômes pathogénétiques annoncent que le lycopode exerce une action élective — congestive et convulsive — sur le sterno-mastoïdien, sur les muscles antérieurs du cou et sur les muscles de la nuque.
D'après la loi de similitude, ce remède est donc indiqué :

1° Contre les tics de la tête produits par la convulsion tonique ou clonique de l'un ou l'autre de ces muscles;
2° Contre le torticolis qui affecte le plus souvent l'un des sterno-mastoïdiens;
3° Contre ce hochement de tête qu'on observe chez les vieillards surtout;
4° Contre certains cas de chorée affectant les muscles cervicaux.
...
 


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