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HOMÉOPATHIE
ET PETITE PATHOLOGIE
DU NOUVEAU-NÉ
ET DU NOURRISSON
Auteur
: Pierre POPOWSKI
Description :
Aide mémoire, guide pratique, cet ouvrage est une synthèse de la
"petite pathologie" du nourrisson, rencontrée dans la pratique
quotidienne d'un pédiatre homéopathe.
Il s'adresse aux homéopathes, généralistes ou pédiatres, aux
sages-femmes, puéricultrices et infirmières, mais aussi aux parents
qui, chaque jour, sont confrontés à des "petits maux" pour lesquels
ils ne sont pas préparés.
L'objectif de ce livre est de tenter d'apporter des solutions
homéopathiques simples et rapides aux petits tracas dont souffrent les
nourrissons et qui ne justifient pas nécessairement l'intervention du médecin
homéopathe.
Système : Ouvrage numérique, disponible
uniquement dans le cadre de l'utilisation de PCKent 2, sous Windows 98 et
suivants,
ou émulateur Windows sur Mac.
Tarif :
20,29 € |
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Ouvrage Numérique
(Visualisable
uniquement sous PCKent) |
DESCRIPTION COMPLÈTE
Introduction
L'homéopathie n'est pas une médecine
douce. Elle représente une possibilité d'élargissement de
l'art de guérir.
L'homéopathie n'est pas une médecine parallèle. Elle
s'intègre à l'acte médical orthodoxe, le rendant simplement
plus global. Elle représente autre chose que l'ersatz
d'un « art de soigner » (car, dans l'esprit médical
occidental moyen actuel, le médecin n'est pas là pour
guérir, il est là pour soigner!).
Or, l'homéopathie n'est pas seulement une thérapeutique,
remarquablement efficace à condition d'en bien peser les
indications, elle est aussi un regard, un autre regard,
plus large, sur la vie, à travers cette modalité
particulière que représente ce qu'on appelle la santé.
Et ce regard, spécifique, dont l'acquisition obéit à des
règles précises, aboutit, dans la pratique d'une profession
de santé, à la construction pour l'autre, le malade, d'un
projet auquel il aura à participer : ce projet s'appelle
guérir.
En ce qui concerne le nourrisson, cette nécessité de
conversion du regard est encore plus impérative : il ne
communique pas verbalement, il souffre « en silence ». Le
pathos, qui, chez lui comme chez tout être, est une façon de
traduire sa sensibilité, s'exprime toujours sur un mode
symbolique, qu'il faut savoir interpréter et replacer
dans son contexte familial et social.
Et si le médecin s'astreint à cette discipline de recherche
du sens, il y entraîne immanquablement ceux qui lui
confient la santé de leur progéniture. Les parents, dès
lors, doivent s'investir dans cette tâche ingrate :
lutter contre leurs propres peurs, qui engendrent dans
tous les cas dépendance excessive (appel du médecin pour «
un rien »), affaiblissement du sens de la responsabilité de
soi, de la capacité d'initiative, surmenage des médecins et
accroissement du déficit de la Sécurité sociale.
Cercle vicieux des égoïsmes des adultes, qui entraîne le
bébé dans l'engrenage fatal de la surconsommation de
molécules potentiellement toxiques et de vaccins
modificateurs de terrain...
Chacun peut comprendre que, chez le nourrisson, germe
l'avenir de l'homme. Et cet avenir, c'est à nous, adultes,
de contribuer à ce qu'il soit meilleur. Cela demande un
minimum de respect pour le mystère qui s'exprime à travers
la présence de tout enfant venant au monde.
Extrait
LA PEAU ET LES MUQUEUSES
La peau des bébés n'est pas aussi fragile qu'on le pense :
encore faut-il ne pas l'agresser sans cesse par
l'utilisation intempestive de laits de toilette ou de savons
« pour bébé », qui contiennent le plus souvent des parfums
allergisants.
Eau et savon de Marseille suffiront pour l'hygiène
quotidienne. Les différentes crèmes, lotions, pommades ne
devront être utilisées que dans des indications précises,
après avis du médecin homéopathe.
Il n'en reste pas moins que maintes situations, pour
bénignes qu'elles soient, peuvent être améliorées par
quelques médicaments homéopathiques de prescription simple,
mais bien ciblée.
Les médicaments proposés sans indication de posologie sont à
donner à raison de 2 granules, 1 à 6 fois par jour selon le
cas.
CHEZ LE NOUVEAU-NÉ
La sécheresse cutanée
Il arrive fréquemment que le nouveau-né présente une peau
sèche ou fragile, se fissurant au niveau des plis, suintant
parfois, source de surinfection. Un traitement par des
colorants (milian aqueux, éosine aqueuse...) en cas de
suintement s'avérera le plus souvent suffisant. On peut y
ajouter :
SARSAPARILLA 4 CH avec NATRUM MURIATICUM 9 CH
Une dose une fois.
Une crème, aux endroits les plus secs : Atoderm PO, par
exemple.
La cyanose des extrémités
Il est rare que l'acrocyanose isolée soit due à quelque
lésion cardio-circulatoire congénitale. Elle est plutôt le
reflet d'un ralentissement circulatoire passager,
fonctionnel, ou d'un terrain spasmodique qui orientera très
tôt vers le type sensible de cet enfant. Le plus souvent, il
ne faut rien faire. Mais si le trouble persiste, ou inquiète
la mère, on peut essayer de le faire disparaître plus
rapidement avec :
PULSATILLA 5 CH
Si le bébé ne présente aucune particularité saillante.
CUPRUM METALLICUM 4 CH
Si le nouveau-né est « nerveux », agité, trémulant,
exprimant des douleurs spasmodiques, en particulier à type
de coliques.
CARBO VEGETABILIS 5 CH
S'il s'agit d'un bébé fragilisé par un accouchement
difficile ou une hospitalisation... |
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