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MATIÈRE
MÉDICALE
HOMÉOPATHIQUE CIBLÉE
Auteur
: Max TÉTAU
Description : Au fil du temps, le travail
et l'expérience de nombreux homéopathes ont permis de sélectionner les
médicaments les plus utiles, les plus couramment prescrits et leurs symptômes
les plus fiables. Cet ouvrage présente de manière précise et ciblée, les signes
essentiels des remèdes essentiels. Dans une première partie, l'auteur décrit
certains médicaments ayant une action profonde et polyvalente, ce sont les
polychrestes. D'autres ont une action plus ciblée, symptomatique, ce sont les
remèdes d'action ponctuelle, décrits dans la seconde partie de l'ouvrage.
Système : Ouvrage numérique, disponible
uniquement dans le cadre de l'utilisation de PCKent 2, sous Windows 98 et
suivants,
ou émulateur Windows sur Mac.
Tarif :
26,46 € |
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Ouvrage Numérique
(Visualisable
uniquement sous PCKent) |
DESCRIPTION COMPLÈTE
Table Des Matières
acon, alum, apis, arg-n, arn,
ars, aur, bar-c, bell, bry, calc, calc-f, calc-p, carb-v, caust, cham, chel,
chin, cocc, coloc, cupr, ferr, gels, graph, hep, hydr, ign, iod, kali-bi,
kali-c, lach, syph, lyc, med, merc, nat-m, nat-s, nit-ac, nux-v, op, phos,
plat, psor, puls, rhus-t, sep, sil, staph, sulph, sul-i, thuj, tub.
aesc, agar, all-c, aloe, ambr, am-c, am-m, anac, ant-c, ant-t, aral, ars-i,
arum-t, asaf, berb, cact, canth, caps, carb-an, cimic, cina, cist, con,
cresol, croc, cycl, dulc, fl-ac, helon, hyos, ip, iris, kali-br, kali-i,
kali-m, kali-n, kali-p, kali-s, lac-c, led, lil-t, mag-c, mag-m, mag-p, mang,
merc-c, mez, mur-ac, naja, nat-c, nux-m, ox-ac, pall, petr, ph-ac, phyt, plb,
poll, sel, spig, spong, stann, stram, verat, verat-v, zinc.
Avant-propos
Mon cher confrère,
La pratique de l’homéopathie est beaucoup plus simple que
vous ne l’imaginez, à condition d’en saisir la logique.
Notre méthode repose en effet sur une loi pharmacologique
claire, la Loi des Semblables :
«Toute substance qui, administrée à l’homme en bonne santé,
déclenche des symptômes pathologiques devient, après
dilution, capable de guérir des symptômes semblables chez un
malade.»
Ce principe thérapeutique de portée universelle a été décrit
et développé par Hahnemann (1755-1843). Il était connu
depuis Hippocrate. A partir de ce moment, il a été
abondamment prouvé par l’expérience clinique et les essais
en laboratoire. En toxicologie il est connu sous le nom d’Hormésis.
Sa mise en oeuvre au quotidien implique une expérimentation
sur l’homme - nous appelons cela une pathogénésie - dont
vous devrez mémoriser les détails symptomatiques.
Vous pourrez alors, en raisonnant par similitude, faire
coïncider le tableau clinique du malade avec ce tableau
pathogénétique.
Vous aurez ainsi diagnostiqué le bon médicament
homéopathique du patient, le débarrassant de ses troubles.
Les différentes pathogénésies sont colligées dans des
ouvrages spécialisés, nos «Matières médicales».
De prime abord, leur étude paraît ardue, ingrate par le nombre de
médicaments et l’énumération de signes innombrables. Les premiers disciples
de Hahnemann ne durent guère s’amuser.
Mais au fil du temps le travail de nos prédécesseurs, notre propre
expérience ont permis de sélectionner les médicaments les plus utiles, donc
les plus couramment prescrits et leurs symptômes les plus fiables.
Ce manuel de Matière médicale vous présentera de manière précise, «ciblée»,
ces signes essentiels des remèdes essentiels.
Certains d’entre eux ont une action profonde et polyvalente.
Ce sont nos «polychrestes», à connaître à fond.
D’autres ont une action plus ciblée, tissulaire, symptomatique.
Ils sont plutôt «remèdes d’action ponctuelle».
Vous soulagerez encore votre mémoire en comprenant bien l’ordre dans lequel
sont présentés les symptômes retenus.
Il existe en effet une «hiérarchisation», allant du signe le plus
«signifiant» au moins important :
- Les signes étiologiques : à la suite de quoi
est-on tombé malade ? Depuis quand ?
Ce peut être un refroidissement (Aconit), un traumatisme (Arnica), un
choc psychologique (Ignatia, Gelsemium), entre autres.
- Les symptômes mentaux ou psychiques :
indifférence à tout et à tous (Sepia), besoin de consolation (Pulsatilla),
prédit l’heure de sa propre mort (Aconit), se considère comme
inguérissable (Arsenic).
- Les symptômes généraux intéressant à la fois
plusieurs régions du corps, voire la totalité.
Ces douleurs sont-elles constrictives (Platina), comme des échardes (Nitricum
acidum, Hepar sulfur), piquantes (Bryonia, Kalium carbonicum), comme par
des aiguilles, de feu (Apis), de glace (Agaricus).
- Les symptômes locaux, en descendant de la tête
aux pieds et en passant par le digestif, le respiratoire, le
cardiovasculaire, l’urogénital, la peau, les membres.
- Les modalités enfin, très importantes. Ce sont
les circonstances dans lesquelles tel symptôme est aggravé ou amélioré.
Elles traduisent la réaction individuelle du patient et sont facteurs
«d’individualisation» de nos traitements.
Il est des médicaments très aggravés par le froid. Ces
grands frileux sont faciles à repérer : Baryta, Hepar sulfur, Silicea,
Kalium carbonicum et le plus frileux des frileux, Psorinum.
D’autres, moins nombreux, ne supportent pas la chaleur : Iodum, Lachesis,
Sulfur, Apis, Natrum muriaticum.
Rhus toxicodendron, Natrum sulfuricum, Thuya souffrent à l’humidité.
Causticum au contraire est soulagé par la pluie.
Nous avons nos rythmes circadiens. Arsenicum est plus mal de minuit à 2 h,
Kalium carbonicum de 2 à 3 h. Natrum muriaticum éternue vers 10 h, Sulfur
défaille à 11 h. Quant à Lycopodium, immense polychreste, il s’aggrave en
fin d’après-midi, de 16 h à 20 h.
Cette analyse sémiologique très spécifique nous permet de saisir le malade
dans sa globalité comme dans son détail, dans l’originalité de son
individualité et de ses réactions personnelles.
L’homéopathie est la médecine de l’individu. La maladie s’efface derrière le
malade.
Polychrestes et médicaments d’action ponctuelle vous permettront de
pratiquer une homéopathie de qualité. Mais il importe que vous ayez à
l’esprit quelques principes directeurs, non dénués d’importance sans être
pourtant les tables de la Loi.
En premier lieu, respectez la règle dite du «trépied de Hering».
Un minimum de trois symptômes caractéristiques en allant du psychique au
local.
Tenez compte du tropisme tissulaire du médicament...
Exemple
ALUMINA
Sécheresse et parésies variées
- Confusion mentale avec
incapacité de prendre la moindre décision, mais toujours
pressé. Le plus souvent un vieillard ou un adulte
prématurément vieilli.
- Très impressionnable. Ne
supporte la vue ni du sang, ni d’un couteau, ni des
aiguilles (cf. Silicea). Pulsions meurtrières ou
suicidaires.
- Grande faiblesse avec
amaigrissement et atteinte neurologique : vertiges,
engourdissements, tremblements, diminution des réflexes,
incoordination des mouvements, Romberg.
- Parésies diverses
- Paupière supérieure
: ptosis (cf. Causticum, Gelsemium, Sepia).
- Muscles oculaires :
strabisme.
- Rectum :
constipation atonique.
- Vessie : doit
pousser pour uriner.
- Jambes : démarche
ébrieuse.
- Grande et remarquable
sécheresse de la peau et des muqueuses.
- Ne supporte pas les
pommes de terre qu’il ne digère pas.
- Sécheresse de la face
qui semble recouverte d’un masque de blanc d’oeuf
coagulé (cf. Baryta, Graphites).
- Sécheresse
douloureuse de la gorge avec sensation d’arête qui y
serait collée. Laryngopharyngite chronique des
orateurs.
- Mucosités incolores,
gluantes et adhérentes obligeant à se racler
interminablement la gorge au matin pour éclaircir la
voix (cf. Argentum nitricum).
- Constipation sans
besoin. Les selles peuvent être sèches et dures ou
molles, argileuses, très adhérentes, toujours difficiles
à expulser : doit empoigner le siège à deux mains.
- Doit pousser fort pour
uriner.
- Règles peu abondantes,
de sang clair, épuisantes physiquement et moralement
(cf. Cocculus).
- Leucorrhée aqueuse,
corrosive, si abondante «qu’elle ruisselle le long des
cuisses».
- Peau très sèche,
jaunâtre, amincie, fissurée et qui ne transpire pas.
- Peau de la paume des
mains, de la plante des pieds épaissie mais crevassée.
Aggravation par le froid (cf. Petroleum).
- Eczéma sec,
chronique, très prurigineux, aggravé par la chaleur
du lit (cf. Sulfur). Se gratte jusqu’au sang.
Prurit anal.
Modalités
Aggravation
- par le froid,
- par la pleine lune.
Amélioration
Latéralité
- Gauche supérieure.
- Droite inférieure.
Complémentaires
Aigus
Bryonia, Hydrastis, Causticum.
Chroniques
Psorinum.
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