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HOMÉOPATHIE
ET PATHOLOGIE
BUCCO-DENTAIRE
Auteur
: Georges et Sylviane VINCENT
Description :
Quel remède prescrire en cas d'hémorragie, de parodontite, d'abcès,
d'éruption de dent de sagesse, de gingivostomatite, de névralgie...?
Toutes les situations sont détaillées dans cet ouvrage aussi complet
que pratique. De petits médicaments, très peu connus, mais bien
spécifiques pour certains cas y sont présentés. De plus
l'homéopathie peu rendre de grands services pour éviter un bon
nombre d'accidents désagréables comme l'hémorragie, la nausée,
l'appréhension, la lipothymie...
Système : Ouvrage numérique, disponible
uniquement dans le cadre de l'utilisation de PCKent 2, sous Windows 98 et
suivants,
ou émulateur Windows sur Mac.
Tarif :
38,81 € |
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Ouvrage Numérique
(Visualisable
uniquement sous PCKent) |
DESCRIPTION COMPLÈTE
Table Des Matières
Préface
Première partie
Introduction
- L'homéopathie : une arme de plus...
- L'homéopathie : médecine de l'individu
- Les remèdes homéopathiques
Les théories d'Hahnemann
- Les miasmes
- L'action du traitement homéopathique
- Affections aiguës, maladies chroniques mais aussi prédisposition du terrain
Les remèdes de prévention
- L'appréhension
- Gelsemium
- Ignatia ou argentum nitricum
- Aconit
- L'hémorragie
- china, phosphorus, arnica
- La lipothymie
- La dévitalisation
- La nausée
- Ipeca ou coccus cacti
- Ignatia, nux vomica ou sepia
Les remèdes d'hémorragie
- Le sang donne l'impression d'être chaud
- Le sang est foncé, noir
- China
- Arsenicum album
- Hamamelis
- Crotalus horridus
- Lachesis
- Carbo vegetabilis, etc.
- Le sang est rouge
- Lachesis
- Millefolium
- Aconit
- China
- Phosphorus
- Arnica
- Les remèdes anti-hémorragiques occasionnels
- Bovista
- Kreosotum
- Ipeca
- Alumen
- Erigeron, erechtites, melilotus, trillium pendulum
- Sabina
- Un remède de fond
- Calcarea carbonica
- Ferrum metallicum
- Ferrum phosphoricum
- Ferrum iodatum
Les remèdes de périodontite
- La périodontite aiguë
- Ammonium carbonicum
- Mezereum
- Sepia
- La périodontite d'intensité moyenne
- Nux vomica
- Pulsatilla
- Clematis erecta
- Staphysagria
- Sulfur
- Lachesis
- Lycopodium
- Kali carbonicum
- Alumina
- Carbo animalis
- Carbo vegetabilis
- Phosphorus
- Rhus toxicodendron
- Bryonia
- Guajacum
- Verbascum
- La douleur à la mastication
- Chamomilla
- Antimonium crudum
- Magnesia carbonica
- Natrum carbonicum
- Natrum muriaticum
- Spongia
- Les odontalgies par les boissons froides
Les remèdes de l'abcès
- La sensation d'abcès
- Ammonium carbonicum
- Camphora
- Le début d'abcès
- Belladona
- Ferrum phosphoricum
- L'abcès proprement dit
- Hepar sulfur
- Silicea
- Pyrogenium
- L'abcès chronique
- Mercurius
- Calcarea sulfurica
- Calcarea carbonica
- Lachesis
- Lycopodium
- Causticum
- Myristica sebifera
- Siegesbeckia orientalis
- Natrum sulfuricum
- Ignatia
- La persistance d'un gonflement
- Un gonflement au palais
- Une fistule gingivale
L'accident d'éruption de la dent de sagesse
- Les remèdes complémentaires
- Cheiranthus
- Hepar sulfur
- Pyrogenium
- Chamomilla
- Les remèdes de trismus
- Les remèdes principaux
- Calcarea carbonica
- Silicea
- Magnesia carbonica
- Fluoricum acidum
Les remèdes de gingivo-stomatite
- Les remèdes les plus courants
- Mercurius solubilis ou cyanatus ou corrosivus
- Arsenicum album
- Lachesis
- Nitric acidum
- Natrum muriaticum
- Carbo vegetabilis
- Calcarea carbonica
- Silicea
- Phosphorus
- Sulfur
- Nux vomica
- Hepar sulfur
- Lycopodium
- Carbo animalis
- Carboneum sulphuratum
- Plumbum
- Graphites
- Kreosotum
- Kali phosphoricum
- Rhus toxicodendron
- Sepia
- Kali iodatum
- Petroleum
- Causticum
- Un remède de tendance aux aphtes.
- Un remède de fétidité de l'haleine.
- N'importe quel remède
- Lla tendance aux aphtes
- La fétidité de l'haleine
- Capsicum
- Phytolacca decandra
- Carbolic acidum
- Les saignements des gencives
- Hamamelis
- Trillium pendulum
- Erigeron canadensis
- Bovista
- v. La perlèche
- Nitricum acidum et condurango
- D'autres remèdes
- La tendance à l'accumulation de tartre
- Les épulis
- Les grenouillettes
Les remèdes de névralgie
- Quelques remèdes de névralgie
- Prunus spinosa
- Saponaria
- Cedron
- Cinnabaris
- Lobelia inflata
- Spigelia
- Kalmia
- Causticum
- Verbascum
- Colocynthis
- Thuya
- Mezereum
- Rhododendron
- Magnesia phosphorica
- Coffea
- Stannum metallicum
- Stramonium
- Aurum
- Platina
- Zincum
- Les remèdes de fièvre et de névralgie
- Aconit
- Belladona
- Apis
- Gelsemium
- Ferrum phosphoricum
- Le trismus et les grincements de dents
- Le trismus
- Les grincements de dents
- Hyoscyamus
Les remèdes de traumatisme
- L'urgence et les suites de traumatismes
- Arnica
- Calendula
- Ledum palustre
- Hypericum
- Staphysagria
- Ruta
- Rhus toxicodendron
- Calcarea carbonica
- Calcarea phosphorica
- Symphytum
- Bellis perennis
- Phosphorus
- Conium maculatum
- Lachesis
- Cicuta virosa
- Strontium carbonicum
- Natrum sulphuricum
- Les remèdes d'un état de choc
- Les remèdes de la faiblesse des chevilles
La prescription
- Le choix du remède
- La première visite
- L'interrogatoire
- La répertorisation
- Les doses
- Les alternances de remèdes
- Les précautions à prendre
- Sulfur iodatum
- Le degré de sensibilité des patients
- L'inversion et l'aggravation médicamenteuse
- Les réactions en cours de traitement
- La deuxième visite
- Les visites suivantes
- Exemples pratiques
- Premier cas clinique
- Deuxième cas clinique
Les phanères
- Les ongles
- Magnetis polus australis
- Teucrium marum
- Les cheveux
- Les poils
Deuxième Partie - quelques preuves expérimentales de l'activité des remèdes homéopathiques
- Partie 1
- Généralités
- Mode de préparation des remèdes
- Hautes dilutions et nombre d'avogadro
- Preuves expérimentales de l'efficacité des hautes dilutions
- Preuves expérimentales de la loi de similitude
- Tentative d'explication de l'activité des hautes dilutions
- Conclusions
- Partie 2
- Quelques expérimentations plus récentes
- La structure du solvant
- Le mode d'action du remède homéopathique
Introduction
L'HOMÉOPATHIE : UNE ARME DE PLUS...
« Similia similibus curantur »
disait déjà Hippocrate à la fin du cinquième siècle
avant notre ère. L'homéopathie, médecine des
semblables, permet au praticien d'élargir ses
possibilités thérapeutiques, tout en s'efforçant de
nuire le moins possible à ses malades. Il est
indiscutable que l'homéopathie a fait ses preuves, elle
est pratiquée depuis près de deux siècles et des
expériences scientifiques ont été réalisées apportant la
preuve de son efficacité (v. deuxième partie). Si
l'allopathie était suffisamment efficace pour
l'entièreté des cas qu'elle est susceptible de vouloir
traiter, et aussi si elle était suffisamment
inoffensive, il n'y aurait aucune raison pour qu'une
partie du corps médical se mette à la recherche d'autres
méthodes thérapeutiques.
Allopathie et homéopathie
L'arsenal thérapeutique
allopathique peut répondre à de nombreux problèmes et le
dentiste homéopathe est bien sûr toujours capable de
s'en servir, puisque c'est cette thérapeutique qu'il a
apprise en premier lieu. Mais l'allopathie se montre
dans certains cas inefficace et l'homéopathie est une
arme supplémentaire pour venir en aide au patient et
pour lui conserver le plus possible son capital
dentaire. Elle est également indiquée chez les patients
qui sont allergiques à certains médicaments. Il y a
aussi des cas où les améliorations passagères obtenues
par l'une ou par l'autre thérapeutique sont suivies de
rechutes de plus en plus ennuyeuses, dans ces cas,
l'homéopathie est mieux armée pour guérir cette
tendance. Ainsi que je le répète volontiers : « Pour le
praticien, quel qu'il soit, l'homéopathie est une flèche
en or à ajouter à son carquois thérapeutique ».
L'homéopathie possède le grand avantage de pouvoir déjà
agir favorablement et donc efficacement au tout début de
l'affection, alors qu'on est toujours uniquement en
présence de symptômes fonctionnels, les manifestations
lésionnelles ne s'installant que dans la suite. Elle
est aussi une merveilleuse médecine préventive
permettant d'éviter toutes sortes d'inconvénients
désagréables qui peuvent survenir pendant ou après une
intervention. Dans les affections aiguës,
l'allopathie se montre également efficace, clans la
mesure où elle est bien supportée par le patient, mais
il y a des cas qui récidivent constamment et à toute
occasion, et alors le traitement homéopathique se montre
plus intéressant. Dans les cas chroniques,
l'homéopathie donne de bons résultats tant que
persistent des capacités réactionnelles du malade, car
son action est de stimuler les réactions de défense de
l'organisme. Mais le praticien qui l'utilise doit en
posséder une excellente connaissance, or, l'étude de
cette discipline est difficile, compliquée,
interminable.
L'homéopathie en
odontostomatologie
Il faut insister sur le fait que
le praticien homéopathe doit continuer à traiter ses
patients, comme il l'a appris à l'université, il est
toujours nécessaire de poser son diagnostic, d'effectuer
des radiographies, de faire toutes les manipulations
nécessaires, de pratiquer les soins locaux, etc. et de
même pour le médecin, de pratiquer l'auscultation, les
analyses ou tout moyen d'investigation nécessaire. Le
dentiste homéopathe effectue tous les travaux
bucco-dentaires, détartrages, soins des caries,
dévitalisations, etc. exactement de la même façon que
ses confrères. Dans certains cas, il peut aussi avoir
recours à la chirurgie, et pratiquer des apectomies, des
extractions, etc. Les traitements homéopathiques sont
utiles pour des douleurs névralgiques dentaires ou
faciales, des saignements intempestifs, une mauvaise
haleine, des aphtes, des ulcérations, des gonflements
inflammatoires, des fistules gingivales, etc. et aussi
pour des abcès, des périodontites, des hémorragies, des
gingivo-stomatites, l'accident d'éruption de la dent de
sagesse, etc. et aussi pour prévenir différentes
réactions désagréables aux manipulations dentaires.
L'HOMÉOPATHIE : MÉDECINE DE
L'INDIVIDU
Quand le praticien aborde l'étude
de l'homéopathie, il doit changer la conception qu'il se
faisait auparavant du cas comme du malade. En effet,
le diagnostic de l'affection elle-même a moins
d'importance que la façon dont réagit le patient devant
l'agression nosologique dont il est l'objet, par
exemple, si on a affaire à une gingivite, il est moins
important de savoir si elle est érythémateuse,
phlegmoneuse ou ulcéro-membraneuse, mais il est
primordial de connaître les modalités de réaction du
patient; celui qui s'agite, qui s'effraie, ne recevra
pas le même remède que celui qui reste coi, bien calme,
et qui prend son mal en patience; celui qui a toujours
trop chaud et celui qui s'emmitoufle, celui qui désire
manger ou boire, etc. Il faut donc prescrire sur les
symptômes du moment et sur la façon dont, réagit le
patient. L'homéopathie est avant tout une médecine de
l'individu et, pour bien la pratiquer, il faut apprendre
à bien connaître chaque patient, il faut étudier son
comportement ainsi que la manière dont il réagit vis à
vis des éléments extérieurs, de la maladie, mais aussi
des médicaments, certains malades ne tolérant que
difficilement l'action de remèdes trop haut dilués et
trop souvent répétés, alors que d'autres demandent
plusieurs répétitions du médicament à des dynamisations
de plus en plus élevées. ...
Exemple
Les Remèdes d'Hémorragie
Qu'elles soient dues à une affection, à une tendance de
l'organisme, à un accident ou à une opération, les hémorragies
sont toujours désagréables et parfois difficiles à éviter ou à
arrêter. Il est bien entendu qu'il n'est pas question ici du
saignement où un vaisseau important serait concerné, qui
survient la plupart du temps à la suite d'un accident grave et
qui, bien souvent, est du domaine du chirurgien. Comme nous
l'avons vu au début, l'homéopathie est très efficace quand
elle est donnée préventivement, comme par exemple en prévision
d'une intervention chez un patient qui est sujet à des
hémorragies post-opératoires. Mais, comme chacun sait, tous
les saignements ne sont pas nécessairement dûs à une
intervention chirurgicale. Dans la pratique journalière
d'un cabinet dentaire, on peut avoir affaire à des hémorragies
d'origines diverses. On rencontre aussi des gingivites que
l'on peut qualifier de franchement hémorragiques (v. Les
Gingivo-stomatites). Voici un aperçu des principaux remèdes
qui sont susceptibles d'être indiqués en cas d'hémorragie de
la muqueuse buccale (v. aussi Les Saignements Des Gencives).
I. LE SANG
DONNE L'IMPRESSION D'ÊTRE CHAUD
BELLADONA,
etc.
- BELLADONA : pour une hémorragie de sang bien
rouge et qui donne l'impression au patient d'être très chaud,
c'est BELLADONA qui est le plus souvent indiqué, surtout si on
a affaire à une personne bien en chair qui, sans être obèse,
respire la santé.
Quelques granules de BELLADONA 6K ou 4 CH
ou 5 CH arrêteront rapidement le saignement.
- LAC
CANINUM, ARNICA, BRYONIA, PULSATILLA sont moins souvent
indiqués.
- DULCAMARA est mentionné dans le répertoire
de Kent, pour une épistaxis de sang chaud.
- ARNICA est
toujours utile si le saignement buccal ou nasal est dû à un
coup ou à une chute.
II. LE SANG EST FONCÉ, NOIR
1. CHINA
CHINA, qui est un des plus importants remèdes
d'hémorragies peut être indiqué aussi bien pour des
écoulements de sang rouge foncé que de sang rouge brillant (v.
Le Sang Est Rouge, ci-après).
2. ARSENICUM ALBUM
ARSENICUM ALBUM convient s'il
s'agit d'une personne affaiblie, agitée et très anxieuse, et
surtout si une odeur désagréable émane de la plaie et de la
bouche en général. C'est la situation buccale en même temps
que l'état d'excitation, de faiblesse, d'anxiété etc. qui
doivent toujours diriger le choix du médicament (v. Gingivo-stomatites).
3. HAMAMELIS
HAMAMELIS est
indiqué pour un écoulement passif de sang veineux, et pour un
patient qui est aggravé dans une atmosphère chaude et humide,
qui a une mauvaise circulation veineuse et qui, par
conséquent, est sujet aux varices et aux hémorroïdes,
celles-ci étant en général grosses, bleuâtres et saignant
facilement, notamment au cours de la défécation. Il faut
ajouter que, lors d'un accident hémorragique, ce patient n'en
est pas plus excité pour autant, à l'inverse évidemment du
patient d'ARSENICUM ALBUM (v. Saignements Des Gencives).
4. CROTALUS HORRIDUS
CROTALUS HORRIDUS convient pour des écoulements profus de sang
noir, lorsque le sang est très foncé et fluide, sans tendance
à la coagulation, il est indiqué pour des états septiques où
il y a une véritable désorganisation dans la composition du
sang. Pour ce qui est de la diathèse hémorragique, on peut
dire qu'il est à compter parmi les principaux médicaments car
il peut saigner à partir des yeux, des oreilles, du nez, de la
bouche, de l'estomac, des intestins, de l'utérus, des poumons,
de la peau (purpura hémorragique, sueur sanguinolente, etc.),
hémorroïdes saignantes, varices, etc. Mais, le saignement
mis à part, CROTALUS HORRIDUS a peu d'indications
bucco-dentaires : on peut signaler une névralgie ciliaire avec
des douleurs aggravées le matin et le soir, les paupières sont
gonflées le matin, il y a grande sensibilité à la lumière
(artificielle surtout), il y a souvent en même temps des
céphalées frontales et occipitales, et des palpitations
cardiaques au moment des règles. C'est aussi un remède de
grincements de dents la nuit en dormant. Hering parle
également d'une névralgie faciale de caractère sourd qui est
chronique et périodique.
5. LACHESIS
LACHESIS peut avoir des hémorragies de sang noir ou de
sang rouge (v. Le Sang Est Rouge, ci-après).
N.B. À
propos des venins de serpent : Il faut remarquer que tous
les venins de serpent ont une influence néfaste sur la
coagulation du sang; il n'y a que NAJA qui semble ne pas en
avoir de même que VIPERA bien que ce dernier soit parfois un
remède d'hématurie (Boericke). Ajoutons que la plupart d'entre
eux ne supportent pas ce qui pourrait leur serrer le cou,
notamment CROTALUS HORRIDUS et LACHESIS, remèdes chez qui on
remarque souvent un tremblement de la langue.
6. CARBO VEGETABILIS, etc.
CARBO VEGETABILIS, NITRICUM ACIDUM, SECALE CORNUTUM, et
d'autres peuvent encore convenir pour des écoulements de sang
noir, mais ils sont nettement plus fréquemment indiqués dans
des cas de gingivite (v. Les Gingivo-stomatites).
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