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MÉDECINE HOMOEOPATHIQUE DOMESTIQUE

Auteur : Constantine HERING
Traduction : Léon Simon Fils

Description : Traduit depuis la 12° édition allemande, cet ouvrage de 1867 réuni les indications des remèdes les plus usités de l'époque, afin de placer entre les mains de l'homme du monde un guide sûr pour les premiers soins à donner au malade, lorsque la distance empêche le médecin d'accourir à la moindre apparence de danger.

Système : Ouvrage numérique, disponible uniquement dans le cadre de l'utilisation de PCKent 2, sous Windows 98 et suivants,
ou émulateur Windows sur Mac.

 

Tarif : Gratuit (Intégré à PCKent 2)  
 
 


 


DESCRIPTION COMPLÈTE

Table Des Matières

...

Préface du traducteur

La Médecine homoeopathique domestique, publiée en allemand, il y a trente ans (*1), est un de ces livres dont le succès complet et légitime se trouve justifié par le but que l'auteur voulait atteindre, l'importance des services qu'il a su rendre, la pensée qui avait inspiré son oeuvre.

Profondément convaincu de la supériorité de l'homoeopathie sur les doctrines rivales, frappé en même temps de l'isolement où se trouvent souvent placés ceux qui confient leur santé à la thérapeutique hahnemannienne, le docteur Hering avait voulu réunir les indications auxquelles répondent les médicaments homoeopathiques les plus usités. Il espérait ainsi pouvoir mettre entre les mains de l'homme du monde un guide sûr pour les premiers soins que l'on doit donner aux malades dans le cas où la distance empêcherait le médecin d'accourir à la moindre apparence de danger.

L'entreprise était hardie; mais elle fut conduite avec assez d'habileté et de prudence pour réussir entièrement. Aussi l'ouvrage dont je publie aujourd'hui une traduction nouvelle a-t-il été, dans l'espace de vingt-cinq ans, réimprimé douze fois en allemand, cinq fois en anglais, plusieurs fois en espagnol et quatre fois en français.

Ce fut en 1848 que le docteur Léon Marchant, de Bordeaux, nous le fit connaître. Depuis cette époque, notre honorable confrère présida lui-même à quatre éditions successives; et, si la mort ne l'eût enlevé si vite à la science et à l'homoeopathie, nul doute qu'il n'eût entrepris encore cette nouvelle publication.

Mais, dans les conditions actuelles, une énorme difficulté se présentait pour conserver à l'oeuvre de notre éminent confrère toute son originalité. Léon Marchant avait, en effet, traduit sur le texte anglais, et, depuis l'apparition de ce dernier, Hering avait publié sa douzième édition allemande, laquelle offrait avec l'ouvrage américain de très nombreuses différences, différences que l'auteur avait signalées et dont il s'était plaint avec quelque amertume.

Le grand point étant de revenir à l'exactitude du texte, il fallait traduire à nouveau sur l'allemand même; c'est ce travail que je viens d'accomplir et que j'offre aujourd'hui aux amis de l'homoeopathie.

En réfléchissant toutefois aux reproches que j'avais entendu articuler contre l'oeuvre du docteur Hering par ceux qui s'en étaient servi, j'ai cru qu'il ne suffirait pas d'une simple traduction, mais qu'il serait utile de compléter certaines parties laissées par l'auteur à l'état d'ébauche, et qui se trouvaient surtout dans les prolégomènes.

Je ne croyais pas, en effet, qu'il fût inutile d'esquisser les principes essentiels de la doctrine de Hahnemann; contrairement à l'opinion nettement formulée par l'auteur, je pensais qu'on ne pouvait donner trop d'indications sur le choix des médicaments, sur leur mode d'administration et la répétition des doses. Le régime et l'emploi des moyens accessoires me paraissaient devoir être mis plus en rapport avec les habitudes françaises; enfin, l'hygiène méritait quelque attention. C'est pour répondre à ces diverses nécessités que j'ai rédigé dans leur entier les deux premières parties, qui portent pour titre Thérapeutique générale et Hygiène.

Les trois parties suivantes, au contraire, qui traitent des causes les plus communes des maladies, des maladies les plus communes, enfin des médicaments et de leurs indications thérapeutiques ont été simplement traduites. Je n'ai pas craint cependant d'y ajouter quelquefois. C'est ainsi que, pour les lésions externes, j'ai insisté sur les premiers soins à donner à un blessé, et sur les bandages; que, plus loin, j'ai donné quelques conseils pour le traitement de la fièvre typhoïde, de la bronchite, etc. Toutes ces additions sont placées à la suite du texte, dont elles se trouvent séparées par deux crochets [ ].

Je me suis encore permis une autre modification; c'est-à-dire que j'ai changé sur plusieurs points l'ordre adopté par l'auteur. Les maladies générales, par exemple, ont été mises avant les maladies localisées, et quelques-unes des affections placées par le docteur Hering dans une de ces catégories, ont été transportées dans l'autre. Mon but, en agissant ainsi, a été de mettre, autant que possible, le livre que je traduisais en rapport avec les notions générales de la science et les principes posés par Hahnemann en pathologie.

Comme dans un livre de cette nature on ne saurait apporter trop de précision, j'ai demandé à des ouvrages spéciaux la confirmation des données indiquées par Hering; ce qui m'a conduit à comparer, par exemple, le chapitre des maladies de la gorge à l'excellent travail du docteur Chancerel fils (*2), et m'a fait soumettre le chapitre relatif aux maladies des yeux au docteur A. Boyer, qui s'est depuis longtemps occupé d'appliquer à l'ophtalmologie les richesses de la thérapeutique homoeopathique.

Un point très important pour les malades étant de savoir consulter leur médecin, quand ils en sont séparés, j'ai demandé au docteur Jahr l'autorisation de transcrire intégralement son Questionnaire (*3), et il me l'a gracieusement accordée.

Enfin, j'ai pu intercaler dans le texte un grand nombre de figures; c'est un secours toujours précieux en ce sens qu'il facilite une explication et permet souvent de la mieux comprendre. "L'oeil, a dit Horace (*4), est plus fidèle et plus prompt que l'oreille à tout comprendre, à tout dire à l'esprit" :

Segnius irritant animos demissa per aurem
Quàm quae sunt oculis subjecta fidelibus.

Ainsi, rien ne m'a manqué pour donner au livre du docteur Hering toute l'importance qu'il mérite; ma bonne volonté n'a pas été au-dessous. J'ai donc l'espoir que cette traduction nouvelle sera accueillie avec la même bienveillance que ses devancières.

Tous ceux qui voudront y recourir devront se rappeler seulement que c'est pour s'être conformé en tous points à l'enseignement de Hahnemann, qu'Hering a pu faire un manuel utile, et que l'emploi de ce livre sera d'autant plus aisé que l'on se sera mieux pénétré des principes et de la méthode qui constituent la doctrine homoeopathique (*5). Lorsqu'ils auront apprécié l'enchaînement rigoureux de cette dernière et les bienfaits de son application, ils comprendront comment les médecins homoeopathes ont encouru ce reproche d'exclusivisme qu'on leur adresse sans raison, et qui est leur seule garantie contre un scepticisme sans résultat et un éclectisme sans objet.

Paris, 15 mars 1867.

Docteur LÉON SIMON FILS.

Exemple

TROISIEME PARTIE
DES CAUSES LES PLUS COMMUNES DES MALADIES
ET DES MÉDICAMENTS CAPABLES D'EN EFFACER LES EFFETS

CHAPITRE I - IMPRESSIONS MORALES

Effets des impressions morales

Les impressions morales troublent souvent la santé. Les unes ont une action passagère et superficielle; les autres agissent plus profondément et d'une manière plus durable. Ces impressions ont parfois une action purement secondaire, en ce sens qu'elles ont seulement pour effet de réveiller des souffrances qui existaient antérieurement, mais qui s'étaient assez assoupies pour faire croire à une guérison.

Dans le premier cas, c'est-à-dire lorsque les souffrances éprouvées par le malade sont dues à l'impression morale seule, les médicaments homoeopathiques en triomphent aisément; dans le second, ces médicaments soulagent, mais il faut, pour guérir, employer d'autres substances qui soient en rapport avec la maladie elle-même.

Les médicaments curatifs varient en raison du caractère de l'impression morale elle-même.

La frayeur

Elle a des conséquences funestes immédiates ou tardives. S'agit-il d'une impression agréable, d'une surprise qui n'a rien de pénible, mais cependant saisit, fait trembler, cause même la syncope, ce qui arrive parfois aux femmes et aux enfants, il faut donner Coffea, que le malade pleure ou seulement pousse des cris.

Frayeur ordinaire

A la suite d'une frayeur ordinaire causée par un bruit violent et inattendu ou par toute autre impression analogue, on donnera Opium aussitôt après, ou Aconit quand il se sera écoulé plus d'une heure depuis l'accident.

Frayeur avec effroi

Si à la frayeur se joint un sentiment de véritable effroi, il faut recourir à Opium, si la tête est chaude et s'il y a un frémissement des lèvres; Aconit sera préférable si la colère se joint à la frayeur; Ignatia, s'il s'agit d'une affliction ou d'un véritable chagrin.

Les effets causés par la frayeur peuvent être beaucoup plus importants encore; il existe alors ou de la douleur au front, des renvois et des vomissements acides, de la faiblesse accompagnée de sueur froide; ou bien de l'embarras à la tête avec une sensation de chaleur intérieure, de l'anxiété et un sentiment de pesanteur dans le ventre, ou un sentiment de froid général avec secousses dans les membres, ou tremblement, oppression, suffocation avec anxiété, raideur des bras et des jambes, sommeil profond et ronflement bruyant. Dans toutes ces circonstances, il faut donner Opium, une cuillerée à thé tous les quarts d'heure. Si la guérison n'est pas complète au bout d'une heure, surtout s'il arrive qu'à la suite de vomissements ou de petits accès de toux, le malade paraisse sur le point d'étouffer, le visage devenant bleu, mais sans ronflement, et qu'il s'agisse d'un enfant, pleurant beaucoup et griffant tout ce qui l'entoure, ou d'un adulte ayant du tremblement, de l'anxiété et une respiration sifflante, il faut préférer Sambucus. Aconit convient, au contraire, s'il y a suffocation causée par une violente douleur à l'estomac et à la région du coeur...
 


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