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ORGANON DE L'ART DE GUÉRIR

Auteur : Samuel HAHNEMANN

Description : Traduction de A.J.L. Jourdan, quatrième édition française publiée en 1856, et basée sur la 5ème édition allemande parue en 1833.
Cet ouvrage pose les fondements de l'homœopathie, exposant les principes et la méthode.
Il constitue tout simplement la base incontournable, dont le texte, devenu intemporel, guide le praticien dans sa quête de la similitude.

Système : Ouvrage numérique, disponible uniquement dans le cadre de l'utilisation de PCKent 2, sous Windows 98 et suivants,
ou émulateur Windows sur Mac.

 

Tarif : Gratuit (Intégré à PCKent 2)  
 
 



DESCRIPTION COMPLÈTE

Introduction
 
L'ancienne médecine, ou l'allopathie, pour dire quelque chose d'elle en général, suppose, dans le traitement des maladies, tantôt une surabondance de sang (pléthore), qui n'a jamais lieu, tantôt des principes et des âcretés morbifiques. En conséquence, elle enlève le sang nécessaire à la vie, et cherche soit à balayer la prétendue matière morbifique, soit à l'attirer ailleurs, au moyen des vomitifs, des purgatifs, des sudorifiques, des sialagogues, des diurétiques, des vésicatoires, des cautères, des exutoires de toute espèce, etc. Elle s'imagine, par là, diminuer la maladie et la détruire matériellement. Mais elle ne fait qu'accroître les souffrances du malade, et prive par ce moyen et par l'emploi d'agents douloureux, l'organisme des forces et des sucs nourriciers nécessaires à la guérison. Elle attaque le corps par des doses considérables, longtemps continuées, et fréquemment renouvelées, de médicaments héroïques, dont les effets prolongés et assez souvent redoutables lui sont inconnus. Elle semble même prendre à tâche d'en rendre l'action méconnaissable, en accumulant plusieurs substances inconnues dans une seule formule. Enfin, par un long usage de ces médicaments, elle ajoute à la maladie déjà existante de nouvelles maladies médicinales, qu'il est parfois impossible de guérir. Elle ne manque jamais non plus, pour se maintenir en crédit auprès des malades (*14), d'employer, quand elle le peut, des moyens qui, par la loi d'opposition contraria contrariis curantur (*1003), suppriment et pallient pendant quelque temps les symptômes, mais laissent derrière eux une plus forte disposition à les reproduire, c'est-à-dire exaspèrent la maladie elle-même. Elle regarde à tort les maux qui occupent les parties extérieures du corps comme étant purement locaux, isolés, indépendants, et croit les avoir guéris quand elle les a fait disparaître par des topiques, qui obligent le mal interne de se jeter sur une partie plus noble et plus importante. Lorsqu'elle ne sait plus que faire contre la maladie qui refuse de céder, ou qui va toujours en s'aggravant, elle entreprend du moins en aveugle de la modifier par les altérants, notamment avec le calomélas, le sublimé corrosif et autres préparations mercurielles à hautes doses, lesquelles minent l'existence.

Rendre au moins incurables, sinon même mortelles, les quatre-vingt-dix-neuf centièmes des maladies, celles qui affectent la forme chronique, soit en débilitant et tourmentant sans cesse le faible malade accablé déjà de ses propres maux, soit en lui attirant de nouvelles et redoutables affections médicinales, tel paraît être le but des funestes efforts de l'ancienne médecine, l'allopathie, but auquel on parvient aisément lorsqu'une fois on s'est mis au courant des méthodes accréditées, et rendu sourd à la voix de la conscience...

Exemple

ORGANON DE LA MÉDECINE

§ 1
La première, l'unique vocation du médecin, est de rendre la santé aux personnes malades; c'est ce qu'on appelle guérir.
(*1004) Sa mission n'est pas, comme l'on cru tant de médecins qui ont perdu leur temps et leurs forces à courir après la célébrité, de forger des systèmes en combinant ensemble des idées creuses et des hypothèses sur l'essence intime de la vie et la production des maladies dans l'intérieur invisible du corps, ou de chercher incessamment à expliquer les phénomènes morbides et leur cause prochaine, qui nous restera toujours cachée, en noyant le tout dans un fatras d'abstractions inintelligibles, dont la pompe dogmatique en impose aux ignorants, tandis que les malades soupirent en vain après des secours. Nous avons assez de ces savantes rêveries, qu'on appelle médecine théorique, et pour lesquelles on a même institué des chaires spéciales. Il est temps que tous ceux qui se disent médecins cessent enfin de tromper les pauvres humains par des paroles vides de sens, et qu'ils commencent à agir, c'est-à-dire à soulager et guérir réellement les malades.

§ 2
Le beau idéal de la guérison consiste à rétablir la santé d'une manière prompte, douce et durable, à enlever et détruire la maladie tout entière, par la voie la plus courte, la plus sûre et la moins nuisible, en procédant d'après des inductions faciles à saisir.

§ 3
Quand le médecin aperçoit nettement ce qui est à guérir dans les maladies, c'est-à-dire dans chaque cas morbide individuel (connaissance de la maladie, indication); lorsqu'il a une notion précise de ce qui est curatif dans les médicaments, c'est-à-dire dans chaque médicament en particulier (connaissance des vertus médicinales); lorsque, guidé par des raisons évidentes, il sait choisir la substance que son action rend le plus appropriée à chaque cas (choix du médicament), adopter pour elle le mode de préparation qui convient le mieux, estimer la quantité à laquelle on doit l'administrer, et juger du moment où cette dose demande à être répétée, en un mot faire de ce qu'il y a de curatif dans les médicaments à ce qu'il y a d'indubitablement malade chez le sujet une application telle que la guérison doive s'ensuivre; quand enfin, dans chaque cas spécial, il connaît les obstacles au retour de la santé, et sait les écarter pour que le rétablissement soit durable, alors seulement il agit d'une manière rationnelle et conforme au but qu'il se propose d'atteindre, alors seulement il mérite le titre de vrai médecin.

§ 4
Le médecin est en même temps conservateur de la santé, quand il connaît les choses qui la dérangent, qui produisent et entretiennent les maladies, et qu'il sait les écarter de l'homme bien portant.

§ 5
Lorsqu'il s'agit d'effectuer une guérison, le médecin s'aide de tout ce qu'il peut apprendre par rapport soit à la cause occasionnelle la plus vraisemblable de la maladie aiguë, soit aux principales phases de la maladie chronique, qui lui permettent de trouver la cause fondamentale de celle-ci, due la plupart du temps à un miasme chronique. Dans les recherches de ce genre, on doit avoir égard à la constitution physique du malade, surtout s'il est question d'une affection chronique, à la tournure de son esprit et de son caractère, à ses occupations, à son genre de vie, à ses habitudes, à ses relations sociales et domestiques, à son âge, à son sexe, etc.
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